L'écho du silence, poème




L’écho du silence

Paris est désert et la Seine
La Seine lasse de pleurer ses amants fuis 

S’est prise à luire pour séduire
Séduire le soleil printanier
Dans toute la ville, ça confine
Ça confine à l’absurde
Mais non, ce silence lourd
Lourd à pleurer, pesant à hurler
Est celui d’une foule sage
Sage et gonflée d’espoir
En attendant, les mouettes
Les mouettes chantent, insouciantes
Elles savourent un temps la pureté
La pureté de l’air quand cessent les affaires 

Quand reviendra la joie
La joie de communier et festoyer
Le monde songera au bonheur
Au bonheur d’une santé retrouvée



© Michel Garçon
Paris, 24 mars 2020


Ecouter le poème lu par son auteur

Comments

Unknown said…
Magnifique poème

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