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Showing posts from January, 2016

La légende de la nonne, Victor Hugo

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La légende de la nonne, poème de Victor Hugo,  mis en chanson par Georges Brassens        Paroles de la chanson (le poème de Victor Hugo a été raccourci) Venez, vous dont l'oeil étincelle, Pour entendre une histoire encor, Approchez : je vous dirai celle De dona Padilla del Flor. Elle était d'Alenje, où s'entassent Les collines et les halliers. Enfants, voici des bœufs qui passent, Cachez vos rouges tabliers. Il est des filles à Grenade, Il en est à Séville aussi, Qui pour la moindre sérénade, A l'amour demandent merci; Il en est que d'abord embrassent, Le soir, les hardis cavaliers. Enfants, voici des bœufs qui passent, Cachez vos rouges tabliers. Ce n'est pas sur ce ton frivole Qu'il faut parler de Padilla, Car jamais prunelle espagnole D'un feu plus chaste ne brilla : Elle fuyait ceux qui pourchassent Les filles sous les peupliers. Enfants, voici des bœufs qui passent, Cachez vos r

Célèbres poèmes français à écouter en ligne

Listen to French Poetry on line Chers étudiants et amis, En cliquant sur le lien ci-après, vous pourrez écouter les plus grands poèmes français  que j'ai lus à Chers étudiants et ami eeeeevotre intention. De nouveaux chefs d'œuvre de la poésie française viennent régulièrement enrichir cette liste. Bonne écoute, Michel

Lettre de Charles Baudelaire à Richard Wagner

écouter la lettre lue Partager En cliquant sur le lien ci-dessus, vous pourrez lire et écouter la lettre simultanément. Paris; le vendredi 17 février 1860 Monsieur, Je me suis toujours figuré que si accoutumé à la gloire que fût un grand artiste, il n’était pas insensible à un compliment sincère, quand ce compliment était comme un cri de reconnaissance, et enfin que ce pouvait avoir une valeur d’un genre singulier quand il venait d’un Français, c’est-à-dire d’un homme peu fait pour l’enthousiasme et né dans un pays où l’on ne s’entend guère plus à la poésie et à la peinture qu’à la musique. Avant tout, je veux vous dire que je vous dois la plus grande jouissance musicale que j’aie jamais éprouvée. Je suis d’un âge où on ne s’amuse plus guère à écrire aux hommes célèbres, et j’aurais hésité longtemps encore à vous témoigner par lettre mon admiration, si tous les jours mes yeux ne tombaient sur des articles indignes, ridicules, où on fait tous les efforts possi