La légende de la nonne, Victor Hugo
La légende de la nonne, poème de Victor Hugo, mis en chanson par Georges Brassens Paroles de la chanson (le poème de Victor Hugo a été raccourci) Venez, vous dont l'oeil étincelle, Pour entendre une histoire encor, Approchez : je vous dirai celle De dona Padilla del Flor. Elle était d'Alenje, où s'entassent Les collines et les halliers. Enfants, voici des bœufs qui passent, Cachez vos rouges tabliers. Il est des filles à Grenade, Il en est à Séville aussi, Qui pour la moindre sérénade, A l'amour demandent merci; Il en est que d'abord embrassent, Le soir, les hardis cavaliers. Enfants, voici des bœufs qui passent, Cachez vos rouges tabliers. Ce n'est pas sur ce ton frivole Qu'il faut parler de Padilla, Car jamais prunelle espagnole D'un feu plus chaste ne brilla : Elle fuyait ceux qui pourchassent Les filles sous les peupliers. Enfants, voici des bœufs qui passent, Cachez vos r