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Tournures négatives à valeur positive


Chers étudiants et amis, Beaucoup plus que l'anglais, le français a recours de façon idiomatique à des constructions de forme négative pour exprimer une affirmation. Il s'agit d'un euphémisme ou de ce qu'on appelle le procédé rhétorique de la litote. C'est rien de le dire. Je ne déteste pas boire un p’tit coup de temps en temps. Si je peux faire quelques heures en plus, je ne crache pas dessus. Je ne suis pas fan de… On aurait tort de s’en priver (= on aurait raison d’accepter.) Je ne vais pas sauter au plafond (= je ne suis pas fou / folle de joie) Je n’irai pas par quatre chemins (= je vais être direct) Je ne vais pas en rester là (= je ne vais pas me laisser faire) Je ne suis pas partisan de la violence. Je ne suis pas en forme, aujourd’hui. Je ne suis pas dans mon assiette. Je n’ai pas la pêche. Le chef n’est pas à prendre avec des pincettes, aujourd’hui. (= il est de très mauvaise humeur.) Ce n’est pas du meilleur goût / du meilleur

Où donc est le bonheur ? disais-je. Poème de Victor Hugo lu par Michel Garçon (de ma chaîne YouTube)

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  Où donc est le bonheur ? disais-je. Sed satis est jam posse mori. LUCAIN. Où donc est le bonheur ? disais-je. - Infortuné !  Le bonheur, ô mon Dieu, vous me l'avez donné. Naître, et ne pas savoir que l'enfance éphémère,  Ruisseau de lait qui fuit sans une goutte amère,  Est l'âge du bonheur, et le plus beau moment  Que l'homme, ombre qui passe, ait sous le firmament ! Plus tard, aimer, - garder dans son cœur de jeune homme  Un nom mystérieux que jamais on ne nomme,  Glisser un mot furtif dans une tendre main,  Aspirer aux douceurs d'un ineffable hymen,  Envier l'eau qui fuit, le nuage qui vole,  Sentir son cœur se fondre au son d'une parole,  Connaître un pas qu'on aime et que jaloux on suit,  Rêver le jour, brûler et se tordre la nuit,  Pleurer surtout cet âge où sommeillent les âmes,  Toujours souffrir ; parmi tous les regards de femmes,  Tous les buissons d'avril, les feux du ciel vermeil,  Ne chercher qu'un regard, qu'une fleur, qu'

En écoutant mon cœur chanter, chanson interprétée par Charles Trenet, 1946

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EN ECOUTANT MON COEUR CHANTER   En écoutant mon cœur chanter Je vous retrouve à mes côtés Me serrant très fort pour danser Guettant la nuit pour m'embrasser Mu r murant des folies tout bas Me forçant à rire aux éclats Ou me faisant fermer les yeux Avec un frisson merveilleux Me pressant doucement les doigts Comprenant mes secrets émois Prenant l'air d'un enfant gâté Quand vous voulez tout emporter Et soudain les yeux éperdus Me rendant mon bonheur perdu Tout redevient réalité En écoutant mon cœur chanter En écoutant mon cœur chanter Je vous retrouve à mes côtés Me serrant très fort pour danser Guettant la nuit pour m'embrasser Murmurant des folies tout bas Me forçant à rire aux éclats Ou me faisant fermer les yeux Avec un frisson merveilleux Me pressant doucement les doigts Comprenant mes secrets émois Prenant l'air d'un enfant gâté Quand vous voulez tout emporter Et soudain les yeux éperdus Me rendant mon bonheur perdu Tout redevient réalité En écoutant mon cœu

Il n'y a plus d'après, chanson de Guy Béart

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Maintenant que tu vis à l'autre bout d' Paris Quand tu veux changer d'âge, tu t'offres un long voyage Tu viens me dire bonjour au coin d' la rue du four Tu viens me visiter à Saint-Germain-des-Prés Il n'y a plus d'après à Saint-Germain-des-Prés Plus d'après-demain, plus d'après-midi Il n'y a qu'aujourd'hui quand je te reverrai À Saint-Germain-des-Prés Ce n'sera plus toi, ce n'sera plus moi Il n'y a plus d'autrefois   Tu me dis "comme tout change", les rues te semblent étranges Même les cafés-crème n'ont plus le goût qu'tu aimes C'est que tu es une autre, c'est que je suis un autre Nous sommes étrangers à Saint-Germain-des-Prés   Il n'y a plus d'après à Saint-Germain-des-Prés Plus d'après-demain, plus d'après-midi Il n'y a qu'aujourd'hui quand je te reverrai À Saint-Germain-des-Prés Ce n' sera plus toi, ce n' sera plus moi Il n'y a plus d'autrefois   À vi

Cours de phonétique française à Paris et en ligne

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frenchphonetics.com   C'est mon site consacré à  - l'enseignement de la phonétique française à Paris et en ligne - la réduction d'accent - l'articulation et la diction  - la révélation de la voix par le chant #FrenchphoneticsParis #Frenchaccent #Professeur de phonétique française #Cours de réduction d'accent #diction #prononciation #accentfrançais #Online #accentreduction

Paris, chanson d'Edith Piaf, du film "L'homme aux mains d'argile"

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  Edith Piaf PARIS Paroles et musique: A. Bernheim, enr. 3 février 1949 On se rappelle les chansons Un soir d'hiver, un frais visage La scène à marchands de marrons Une chambre au cinquième étage Les cafés-crèmes du matin Montparnasse, le Café du Dôme Les faubourgs, le Quartier latin Les Tuileries et la Place Vendôme Paris, c'était la gaieté, Paris C'était la douceur aussi C'était notre tendresse Paris, tes gamins, tes artisans Tes camelots et tes agents Et tes matins de printemps Paris, l'odeur de ton pavé d'oies De tes marronniers du bois Je pense à toi sans cesse Paris, je m'ennuie de toi, mon vieux On se retrouvera tous les deux Mon grand Paris Évidemment il y a parfois Les heures un peu difficiles Mais tout s'arrange bien, ma foi Avec Paris, c'est si facile Pour moi, Paris c'est les beaux jours Les airs légers, graves ou tendres Pour moi, Paris c'est mes amours Et mon coeur ne peut se reprendre Paris, tu es ma gaieté, Paris Tu es ma douc

Fleur de Seine, Monique Morelli, avec transcription fidèle

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  C’était une môme de dix-huit ans V’nue au monde un jour de déveine,  La p’tite n’avait plus de parents Libre de son dimanche et de sa s’maine À s’ balader d’un air fripon De Billancourt à Bagatelle,  La nuit elle couchait sous les ponts Car la rivière, c’était chez elle Elle avait un jupon plein d’trous À fréquenter des tas d’voyous Mais quand elle passait auprès d’vous Avec ses grands yeux noirs si doux Le jeune homme comme le patriarche Désireux d’ la prendre sous l’arche S’disait « c’est le printemps qui marche » Elle était belle comme les amours Des ch’veux blonds un cœur de grisette Mais d’vagabonder tous les jours C’est pas facile d’ rester honnête,  Aussi se donna-t-elle sans peur A Charlot, terreur de la berge,  Qui lui prit sa taille et son cœur un soir dans un bosquet d’auberge Elle avait un jupon plein d’trous À fréquenter des tas d’ voyous Mais quand elle passait auprès d’ vous Avec ses grands yeux noirs si doux  Voyant sa frimousse aguichante Comme un beau jour qui vous