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Showing posts from 2019

Le couple homo, sketch, Pierre Palmade et Michèle Laroque

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Le couple homo (Cliquer ci-dessus pour regarder la vidéo) Accessoires  : Deux chaises, deux verres, une bouteille d’armagnac. Personnages  : Marie (Michèle Laroque, notée ML) et Pierre Palmade (noté PP). Situation de départ  : PP est assis sur la chaise de gauche par rapport au public. ML est debout entre les deux chaises. ML : Oh ben chéri, j’ai oublié d’te servir !  (elle va chercher à boire)  armagnac pour toi aussi ? PP : Oh moi, juste une goutte mon cœur, hein ? ML : En tout cas, on avait vraiment envie de dîner avec vous, ce soir. Hein, chéri ? PP : Ah ça, Marie tenait absolument à vous inviter,  (en les montrant du doigt)  hein ? Oh et puis alors, toute la semaine ça a été « Est-ce que ça va leur plaire ? Oh le vin, oh la décoration ! » hin hin hin Marie !! ML : Ben, c’était une grande première pour moi, hein ? J’savais vraiment pas si vous mangiez... euh… comme nous, heu, heu , heu ! PP : Non c’est vrai, Alain on, on connaissait ses goûts, enfin… certains de ses g

Eric Dupond-Moretti, texte extrait de l'interview

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Ecouter Eric Dupond-Moretti, avocat pénaliste, interviewé par Augustin Trapenard Bonjour Eric Dupond-Moretti. Bonjour, Augustin Trapenard. Merci beaucoup d’être avec nous, c’ matin. Merci d’ m’ inviter. Tout d’abord, j’ vais vous dire, moi, c’est une question qui m’ passionne : de quelle responsabilité est-ce qu’on se sent investi quand on fait votre métier ? Il faut convaincre, peu importe la morale. Il faut gagner. Peu importe la morale ?  Oui, bien sûr ; la morale, c’est… quelque chose que l’on réserve pour soi, pour les gens qu’on aime, pour ses enfants, pour les proches… pour les amis… La justice, pour autant, n’entretient aucune relation, aucun lien avec la morale ? SI, bien sûr que si, mais c’est justement la raison pour laquelle l’avocat doit se détacher d’ la morale ! Prêter sa voix… Moi, je suis pas là pour juger ceux pour qui je plaide, je prête ma voix. Ça veut dire ça, avocat, prêter sa voix. Vous l’ dites dans l’ spect

Dialogue extrait de la série Workingirls

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Workingirls, saison 1, 4 e épisode. A 8'10   Karine : Soulève ton pull ! Nathalie : Si vous voulez vérifier, j’ai changé les coussinets. Aïe ! Karine : Ça fait mal ? c’est qu’ c’est du gras ; tu peux r’mettre ton pull. Ah oui, avant que j’oublie, le rendez-vous cet après-midi avec les prestataires a été reporté à demain 11 h. Préviens-les, là-haut. Nathalie : Zut ! j’ai rien pour noter… Karine : Ben, essaye juste de t’en souvenir, euh… quinze heures c’t après-midi, onze heures demain matin. Ça devrait aller. Nathalie : Oui, j’ai la mémoire tellement embuée avec les cours de danse, les entraînements de foot, mon mari, les courses…  Karine : Un pense-bête ! T’as bien quelque chose avec le onze ? J’ sais pas moi, un anniversaire, un mort… Nathalie : Quand je…, quand j’avais onze ans, on a déménagé avec mes parents à Obermorschwiller, à côté d’ Colmar ! Karine : Ah, ben, ça, c’est super. Mais est-ce que tu vas êt’ capab’ de t’en souvenir ? Nathalie : Quoi ? Karine :

Gérard de Nerval, extrait lu

Adrienne Cliquer sur le lien ci-dessus pour écouter ma lecture Je regagnai mon lit et je ne pus y trouver le repos. Plongé dans une demi-somnolence, toute ma jeunesse repassait en mes souvenirs. Cet état, où l’esprit résiste encore aux bizarres combinaisons du songe, permet souvent de voir se presser en quelques minutes les tableaux les plus saillants d’une longue période de la vie. Je me représentais un château du temps de Henri IV avec ses toits pointus couverts d’ardoises et sa face rougeâtre aux encoignures dentelées de pierres jaunies, une grande place verte encadrée d’ormes et de tilleuls, dont le soleil couchant perçait le feuillage de ses traits enflammés. Des jeunes filles dansaient en rond sur la pelouse en chantant de vieux airs transmis par leurs mères, et d’un français si naturellement pur que l’on se sentait bien exister dans ce vieux pays du Valois, où, pendant plus de mille ans, a battu le cœur de la France. J’étais le seul garçon dans cette ronde, où j’ava

La valse des regrets (chanson)

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La valse des regrets                                                                   (Valse opus 39 de Brahms) Paroles de Louis Poterat L'orgue de la nuit Au clair de lune gémit La brise fait De son archet Chanter la valse des regrets Ma belle enfant Du bois dormant Quittez vos rêves troublants Vous éveillant Pour un instant Venez à moi qui vous attends Le fils du roi n'est qu'un manant Ce n'est que moi Pauvre passant Chantant l'émoi D'une prière vaine... L'ombre s'alanguit Des formes glissent sans bruit Et du passé Couples lassés Les souvenirs s'en vont danser Les doigts frileux Du saule bleu Dressés au ciel Comme un appel Au sort cruel Rythment au vent ma peine... Ah loin du château Loin de l'austère repos Venez, venez Vous qui dormez Voici pour vous l'instant d'aimer Ce château-là C'est mon cœur las Ce doux concert Passant dans l'air Ce n'est que l'air De tendres souvenances... la, la, la, la, la, la Vous c

Les bronzés font du ski, script intégral

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Dialogues du film Les bronzés font du ski regarder les bronzés font du ski en streaming