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Le mur de la prison d'en face, Yves Duteil

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Yves Duteil, auteur compositeur interprète, Chevalier des Arts et Lettres En regardant le mur de la prison d'en face J'entends tous les ragots et les bruits des autos Boulevard Arago qui passent Sur les toits des maisons qui servent d'horizon Un bout de la tour Montparnasse. L'hiver, on voit les gens dans les maisons d'en face L'été, les marronniers les cachent aux prisonniers Et les bruits du quartier s'effacent. Quand l'école a fermé, combien ont dû penser Au jour de la rentrée des classes. En regardant le mur, j'imagine à sa place Les grillages ouvragés d'un parc abandonné Explosant de rosiers, d'espace Les grillages ouvragés d'un parc abandonné Où les arbres emmêlés s'enlacent. En regardant le mur de la prison d'en face Le cœur un peu serré d'être du bon côté Du côté des autos, je passe Et du toit des maisons qui ferment l'horizon Un morceau de la Tour dépasse.

Extrait d'article du Monde lu

Le "coffice" ou mon bureau au bistrot, extrait lu Écouter l'extrait Lire l'article

Quand les Français abandonnent l'élision au profit du hiatus (non respect de la grammaire)

 Élision après la conjonction de subordination que Contrairement au nouvel usage de plus en plus répandu (même, hélas, dans la bouche de célèbres journalistes et animateurs de radio et de télévision), l’élision du e est toujours la règle pour la conjonction que suivie d’une voyelle ou d’un h muet. Elle permet d’éviter un hiatus que la langue française réprouve. Ainsi doit-on dire : C'est mieux qu' autrefois et non que autrefois. Il fait moins froid qu' hier et non que hier. On ne voit bien qu' avec le cœur et non que avec le cœur. Ils disent qu’ ils ont compris le message et non que ils ont compris.