Dialogue extrait de la série Workingirls






Workingirls, saison 1, 4eépisode. A 8'10 


Karine : Soulève ton pull !
Nathalie : Si vous voulez vérifier, j’ai changé les coussinets. Aïe !
Karine : Ça fait mal ? c’est qu’ c’est du gras ; tu peux r’mettre ton pull.
Ah oui, avant que j’oublie, le rendez-vous cet après-midi avec les prestataires a été reporté à demain 11 h. Préviens-les, là-haut.
Nathalie : Zut ! j’ai rien pour noter…
Karine : Ben, essaye juste de t’en souvenir, euh… quinze heures c’t après-midi, onze heures demain matin. Ça devrait aller.
Nathalie : Oui, j’ai la mémoire tellement embuée avec les cours de danse, les entraînements de foot, mon mari, les courses… 
Karine : Un pense-bête ! T’as bien quelque chose avec le onze ? J’ sais pas moi, un anniversaire, un mort…
Nathalie : Quand je…, quand j’avais onze ans, on a déménagé avec mes parents à Obermorschwiller, à côté d’ Colmar !
Karine : Ah, ben, ça, c’est super. Mais est-ce que tu vas êt’ capab’ de t’en souvenir ?
Nathalie : Quoi ?
Karine : Eh ben Ober-man, ché pas quoi, là !
Nathalie : C’est ça qu’ j’ dois ret(e)nir ?
Karine : Non, le rendez-vous d’main matin à 11 heures !
Nathalie : Euh… onze, oui, oui oui. Donc, je dois me rappeler de onze pour me souvenir d’Obermorschwiller. Oh, ça marche !
Karine : Non, tu vas oublier. T’as un mouchoir ?
Nathalie : Euh… non.
Karine : Bon, tu prends un mouchoir, tu fais un nœud. Tu vois le nœud, tu te dis : ah oui, IL FAUT QUE JE PENSE QUE LE RENDEZ-VOUS de cet après-midi à quinze heures a été reporté à demain matin onze heures.
Nathalie : Oui, mais enfin j’ai pas de mouchoir, euh… Carine. Non, non, non. Le mieux, c’est quand même de l’ noter dans un carnet ! Ha ha. 
Karine : Oui, mais tu l’as pas, là.
Nathalie : Ah oui, c’est vrai.
Karine : Bouge pas. Mets-toi comme ça. Penche-toi.
Karine envoie la tête de Nathalie cogner contre le mur.Nathalie : Aïe ! Ah, ça va pas ? ça fait mal-e !
Karine : Oui, ben n’empêche que quand tu vas arriver là-haut, tout l’ monde va t’ demander comment tu t’es fait cette bosse, qu’est-ce que tu lui répondras ?
Nathalie : Que vous m’avez cognée !
Karine : Nooon, mais pas ça. Mais i s’en foutent de ça ! De quoi est-ce que tu devais te souvenir-e ?
Nathalie : J... je sais plus. Ah, je l’ai ! Obermorschwiller !
Karine : Hhhhaaa !

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